À la surprise générale, le Pérou termine en tête de la poule de qualification, devant l'Argentine - qui se retrouve éliminée - et revient en phase finale de la Coupe du monde après 40 ans d'absence. Le héros de cette qualification est l'attaquant Oswaldo Ramírez, auteur d'un doublé lors du match décisif contre l'Albiceleste à La Bombonera[1]. À noter que l'arbitre de la rencontre, le Chilien Ricardo Hormazábal, refuse un but aux Argentins en toute fin de match[2].
NB : Les âges sont calculés au début de la Coupe du monde, le .
Coupe du monde
Premier tour – Groupe IV
Peu avant le tournoi, le Pérou est endeuillé par le séisme de 1970 à Ancash qui provoque 75 000 victimes. Les joueurs péruviens portent un brassard noir lors de leur premier match face à la Bulgarie[4]. Menés 0-2 au début de la deuxième mi-temps, les Péruviens renversent le score et s'imposent 3-2, le but de la victoire étant l'œuvre de Teófilo Cubillas, âgé de 21 ans, milieu offensif qui fera parler de lui avec cinq buts marqués tout au long du tournoi. Il sera d'ailleurs élu « meilleur jeune joueur » à la fin de la compétition[5]. Cette victoire, conjuguée avec un deuxième succès face au Maroc (3-0), ouvre les portes des quarts-de-finale à la Blanquirroja qui s'incline néanmoins devant l'Allemagne de l'Ouest lors du troisième match de poule (1-3).
Le sélectionneur brésilien du Pérou, Valdir Pereira « Didi », surprend en commençant la rencontre avec deux joueurs clés de la phase de groupes assis sur le banc des remplaçants: Hugo Sotil et Orlando de la Torre[6]. Le Brésil mène rapidement avec deux buts inscrits au quart d'heure de jeu avant qu'Alberto Gallardo ne réduise le score à la 28e min.. En deuxième mi-temps un but de Teófilo Cubillas ne peut empêcher la victoire finale de la Canarinha (4-2). Ce match, résolument tourné vers l'offensive, est entré dans la légende du Mondial au point que le site Goal.com l'a classé dans le top 10 des meilleurs matchs de l'histoire de la Coupe du monde[7].
↑ a et bClassement affiné rétroactivement. Bulgarie et Maroc sont à égalité de points et de différence de buts, le critère de la meilleure attaque n’intervenant qu'à partir de 1974.
Références
↑(es) « ‘Cachito’ Ramírez: “La Bombonera no nos intimidó en lo más mínimo” », sur www.rpp.pe, (consulté le ).
↑(es) Roberto Castro, « Argentina - Perú 1969: Hormazábal, el defensa colosal », sur www.dechalaca.com, (consulté le ).
↑(en) José Luis Pierrend, « Peru - International Results », sur www.rsssf.com, (consulté le ).
↑(es) « México 70: la remontada que le devolvió la esperanza al Perú », sur www.elcomercio.pe, (consulté le ).
↑(es) « La FIFA se rinde ante Cubillas, el "mejor jugador joven" del Mundial México 1970 », sur www.diariocorreo.pe, (consulté le ).
↑(es) Jair Villanueva et Alonso Cantuarias, « Brasil - Perú 1970: Di, di que se podía », sur www.dechalaca.com, (consulté le ).
↑(es) « Perú- Brasil de México 70 hizo historia », sur www.peru21.pe, (consulté le ).