Antonia Pozzi

Cet article est une ébauche concernant une femme de lettres italienne et une poétesse.

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Antonia Pozzi
Naissance
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MilanVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 26 ans)
MilanVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
PasturoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Poétesse, écrivaineVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Université de Milan (-)
Manzoni (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres
Antonio Maria Cervi (d), Giuseppe Antonio Borgese, Antonio BanfiVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de travail
PasturoVoir et modifier les données sur Wikidata
Site web
(it) www.antoniapozzi.itVoir et modifier les données sur Wikidata
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Signature

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Antonia Pozzi () est une poétesse italienne[1].

Biographie

Antonia Pozzi est née le   à Milan. Elle est la fille de l’avocat Roberto Pozzi, et de la comtesse Lina Cavagna Sangiuliani di Gualdana.

Elle entre en 1922 au lycée Manzoni, puis en 1930 à la Faculté de Philologie de l’Université de Milan, où elle se lie au grand poète Vittorio Sereni et y rencontre le philosophe Remo Cantoni (it).

En 1935, elle soutient sa thèse sur la formation littéraire de Gustave Flaubert, puis enseigne à l’Institut Technique Schiaparelli.

En 1938, elle collabore à la revue Corrente (it) et travaille à un projet de roman. Les lois raciales obligent certains de ses amis les plus proches à fuir l’Italie.

Le , à la suite d'une tentative de suicide aux barbituriques, elle est retrouvée inconsciente dans un fossé devant l'abbaye de Chiaravalle, banlieue de Milan.

Elle meurt le lendemain et est inhumée dans le petit cimetière de Pasturo[2]. Sa sépulture est surmontée d'une sculpture en bronze de Giannino Castiglioni.

La famille a nié le suicide, attribuant la mort à une pneumonie. Le testament d'Antonia est déchiré par son père, qui a manipulé aussi ses poèmes, écrits sur des cahiers et inédits pour l'époque.

Références dans la culture

  • Dans le film de Luca Guadagnino Call me by your name (2017), le protagoniste Elio offre un recueil de poèmes d'Antonia Pozzi à Marzia.
  • Le sort au Cinéma Mexico de Milan, le film sur sa vie intitulé "Antonia" de Ferdinando Cito Filomarino (it), avec Linda Caridi dans le rôle d'Antonia Pozzi.

Ouvrages

  • Parole. Liriche, avv. Roberto Pozzi, Mondadori, Milan, 1939[3].
  • Flaubert. La formazione letteraria (1830-1856), Garzanti, Milan, 1940.
  • Parole. Diario di poesia 1930-1938, Mondadori, Milan, 1943.
  • Parole. Diario di poesia, préface Eugenio Montale, Mondadori, Milan, 1948.
  • La vita sognata e altre poesie inedite, Scheiwiller, Milan, 1986.
  • Diari, Scheiwiller, Milan, 1988.
  • Parole, Garzanti, Milan, 1989.
  • La giovinezza che non trova scampo: poesie e lettere degli anni trenta (Antonia Pozzi – Vittorio Sereni), Scheiwiller, Milan, 1995.
  • L’età delle parole è finita: lettere 1923-1938, Archinto, Milan, 2002.
  • Poesia, mi confesso con te: ultime poesie inedite (1929-1933), Viennepierre, Milan, 2004.
  • Epistolario (1933-1938) (Antonia Pozzi – Tullio Gadenz), Viennepierre, Milan, 2008.
  • Flaubert negli anni della sua formazione letteraria (1830-1856), a cura di Matteo M. Vecchio, bibliografia ragionata a cura di Chiara Pasetti, Torino, Ananke, 2013.
  • Ti scrivo dal mio vecchio tavolo : lettere 1919-1938, Àncora, Milan, 2014.
  • Nel prato azzurro del cielo, a cura di Teresa Porcella, illustrazioni di Gioia Marchegiani, Firenze, Motta Junior, 2015.
  • Parole. Tutte le poesie, a cura di Graziella Bernabò e Onorina Dino, Milano, Àncora, 2015.
  • Le mimose di Antonia, Milano, Àncora, 2016.
  • Nei sogni bisogna crederci, Napoli, Paolo Loffredo, 2016.
  • Mia vita cara. Cento poesie d'amore e silenzio, a cura di Elisa Ruotolo, Latiano (BR), Interno Poesia, 2019.

Traductions en langue française

  • La Route du mourir, trad. et préface de Patrick Reumaux, Librairie Élisabeth Brunet, Rouen, 2009 (édition bilingue)[4].
  • « Mots » d’Antonia Pozzi, éditeur Laura Oliva, traduction et notes par Ettore Labbate. L. E. I. A, vol. 16, Peter Lang SA, Bern, 2010.
  • Antonia Pozzi, La Vie rêvée, Journal de poésie 1929-1933, traduit de l’italien et présenté par Thierry Gillybœuf, Éditions Arfuyen, coll. "Neige", Paris-Orbey, 2016.
  • Antonia Pozzi, Une vie irrémédiable, Introduction et notes de Matteo Mario Vecchio, traduction de Camilla Maria Cederna, Éditions Laborintus, Lille, 2018.
  • Lo bureau d'Antonia Pozzi a Villa Pozzi, à Pasturo.
    Lo bureau d'Antonia Pozzi a Villa Pozzi, à Pasturo.

Notes et références

  1. (en) Rebecca West, « Antonia Pozzi », dans Rinaldina Russell, Italian Women Writers: A Bio-Bibliographical Sourcebook, Greenwood Press, , 333–343 p. (ISBN 978-0313283475, lire en ligne)
  2. (it) « Pozzi, Antonia in "Dizionario Biografico" », sur treccani.it (consulté le ).
  3. (it) « Pózzi, Antonia nell'Enciclopedia Treccani », sur treccani.it (consulté le ).
  4. La Route du mourir, sur le site du Matricule des anges, Richard Blin, article paru dans le no 114,

Liens externes

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