Césarine Le Floc'h-Rosenberg

Césarine Le Floc'h-Rosenberg
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Biographie
Naissance
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GlomelVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
Carhaix-PlouguerVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Distinction

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Césarine Le Floc'h-Rosenberg, née le , morte le , est une résistante bretonne ayant sauvé deux jeunes juives pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle est reconnue Juste parmi les nations par Yad Vashem à titre posthume en 2014, en même temps que Francine Jégou-Girot.

Biographie

Maria Césarine Le Floc'h ou Le Floch naît le à Glomel dans les Côtes-du-Nord[1],[2]. Elle épouse Julien Rosenberg ou Rosemberg, un fourreur parisien juif[1].

Pendant l'occupation allemande de la France, son mari Julien Rosenberg, dénoncé et arrêté, est déporté en à Auschwitz où il est tué[1].

Dans leur immeuble à Paris vivent Mme Rosenbaum et ses deux petites filles qui se trouvent en danger du fait des lois raciales[1].

Césarine Rosenberg s'était réfugiée en Bretagne dans sa maison de Rostrenen. Mais elle propose son aide à Mme Rosenbaum et retourne à Paris chercher les deux enfants, Liliane et Fryda Rosebaum, puis les ramène à Rostrenen[1]. Elle suscite un réseau de solidarité autour des deux petites filles[1],[3].

Sa voisine Francine Girot est résistante et tient une « boîte aux lettres » pour la résistance locale ; elle prend en charge une des deux filles, Liliane dite Lili Rosenbaum. Elle fait inscrire les deux filles à l'école sous le faux nom de Roses ; la directrice de l'école, Madame Le Goff, est également dans le secret et veille sur les deux petites filles[1],[3].

Après la guerre, Abe Rosenbaum vient à Rostrenen chercher ses deux petites sœurs et les ramène à Paris, où elle retrouvent leur autre frère et leur mère qui doit élever seule ses quatre enfants[3].

Césarine Le Floc'h-Rosenberg meurt à Carhaix dans le Finistère le [2].

Reconnaissance

Césarine Le Floc'h-Rosenberg est reconnue Juste parmi les nations par le Yad Vashem le [1].

La cérémonie de reconnaissance a lieu le à Rostrenen[1],[4],[5].

Une stèle commémorative est élevée à sa mémoire et à celle de Francine Girot, à Rostrenen, et inaugurée le [6].

Références

  1. a b c d e f g h et i « Dossier n°12859 - Cézarine Maria Rosemberg Le Floc'h », sur yadvashem-france.org (consulté le ).
  2. a et b « Le Floc H, Maria Cesarine », sur deces.matchid.io, Match Id - fichier des décès (consulté le ).
  3. a b et c « Dossier n°12859a - Francine Girot Jegou », sur yadvashem-france.org (consulté le ).
  4. « Justes parmi les Nations, deux Rostrenoises honorées », Ouest-France, (consulté le ).
  5. « Histoire. Deux Rostrenoises Justes parmi les Nations : La médaille des Justes parmi les Nations a été remise, dimanche, à titre posthume, à Césarine Le Floch-Rosemberg et Francine Jégou-Girot », sur letelegramme.fr, (consulté le ).
  6. « Stèle Césarine Le Floc'h-Rosenberg et Francine Jegou-Girot », sur yadvashem-france.org (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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