Claude-Marie-Joseph Philippe

Claude-Marie-Joseph Philippe
Fonctions
Député français
Mont-Blanc
Chambre des représentants
-
Membre du Conseil des Cinq-Cents
Mont-Blanc
Conseil des Cinq-Cents
-
Biographie
Naissance
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AnnecyVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
Nom dans la langue maternelle
Claude PhilippeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Membre de
Conseil des Cinq-CentsVoir et modifier les données sur Wikidata

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Claude-Marie-Joseph Philippe, né le et mort le à Annecy, est un avocat et qui fut député au Conseil des Cinq-Cents et représentant à la Chambre des représentants mise en place lors des Cent-Jours pour le département du Mont-Blanc.

Biographie

Origine et éducation

Claude-Marie-Joseph Philippe naît le , à Annecy, dans le duché de Savoie[1],[2]. Il est le fils Joseph-Marie Philippe — notaire et procureur au siège-mage du Genevois, reçu bourgeois d'Annecy, nommé cinq fois syndic de 1772 à 1789[2] — et de André-Anne Pomel[3]. Il est issu d'une famille bourgeoise, originaire de La Roche, établit sur Annecy dans le courant du XVe siècle[3]. Son frère, François Philippe, né le 20 ou 30 janvier 1774 à Annecy et mort à Menthon le , est un militaire, chef de bataillon, capitaine au 3e bataillon des volontaires du Mont-Blanc en 1793[4]. Son fils, Pierre-Joseph Philippe, deviendra avocat.

Il effectue des études de droit[2]. Il est titré docteur[2].

Il épouse la veuve du général Badelaune ou Bagdelonne[1].

Carrière

Il commence sa carrière d'avocat au barreau d'Annecy[1]. À la suite de l'occupation du duché de Savoie par les troupes révolutionnaires en 1792, il est fait « commissaire du pouvoir exécutif près le tribunal correctionnel »[1]. Il est désigné pour remplacer au Conseil des Cinq-Cents et représenter le Mont-Blanc, le député et avocat François Favre[1]. Il siège du 13 avril au 26 décembre 1799. « Hostile au coup d'État de brumaire, il fut exclu du corps législatif le lendemain, et inscrit pour la déportation. Il réussit à se cacher, et reprit ensuite sa place au barreau d'Annecy ».

Il est aussi député pour le département à la Chambre dite des Cent-Jours[1], du au .

Claude-Marie-Joseph Philippe meurt à Annecy, le [1].

Notes et références

  1. a b c d e f et g François Miquet, « Les représentants de la Savoie au parlement français depuis 1860 », Revue savoisienne,‎ , p. 177 (lire en ligne).
  2. a b c et d Michel Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 445.
  3. a et b Vincent Wright, Éric Anceau, Jean-Pierre Machelon et Sudhir Hazareesingh, Les préfets de Gambetta, Paris, Presses Paris Sorbonne, , 482 p. (ISBN 978-2-84050-504-4, lire en ligne), p. 352-354.
  4. André Folliet, Révolution française : les volontaires de la Savoie, 1792-1799, Baudoin, , p. 268.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Lien externe

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