Domingo Tejero Pérez

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Tejero Pérez est un nom espagnol. Le premier nom de famille, paternel, est Tejero ; le second, maternel, souvent omis, est Pérez.

Domingo Tejero Pérez
Plaque commémorative officielle du Conseil de Paris, au Parc des Buttes-Chaumont.
Biographie
Naissance

Oviedo, Espagne
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 29 ans)
10e arrondissement de Paris
Nationalité
espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Allégeance
Seconde République espagnoleVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Mécanicien, résistantVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinction
Conseil de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata

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Domingo Tejero Pérez, né à Oviedo (Espagne) le et mort le à Paris[1], est un républicain espagnol engagé dans la résistance française durant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

Domingo Tejero Pérez passe sa jeunesse à Madrid, où il est mobilisé en août 1936 pour la guerre d'Espagne.

Il est membre de l'Union générale du travail (UGT).

Lors de la Retirada, il rejoint la France par Cerbère le 15 avril 1939. Il est interné au camp de concentration de Saint-Cyprien.

Les autorités françaises l'envoient travailler à l'usine d’aviation Dewoitine de Toulouse, puis l'internent de nouveau au camp du Champ de Mars à Perpignan, puis au Barcarès.

Il rejoint ensuite la région parisienne. Il entre dans la résistance française et fait partie d’un groupe des FTP-MOI[2].

Il mène avec son groupe plusieurs actions à Bordeaux et à Paris. Le 26 juillet 1942, lui et ses camarades blessent grièvement un officier allemand nazi, avenue Secrétan[3].

Il est arrêté le 9 octobre par deux inspecteurs de la BS2 sur la place du Danube, dans le 19e arrondissement. Ils l'emmènent au poste de police de la place Armand-Carrel. En chemin, il se rebelle et s’enfuit par la rue Manin, en direction de la rue de Crimée. Les policiers tirent et le touchent quatre fois[4].

Il décède des suites de ses blessures à la suite de son interrogatoire, à l’hôpital Saint-Louis, à Paris (10e arrondissement)[5].

Postérité

Bibliographie

  • Stéphane Courtois, Denis Peschanski, Adam Rayski, Le sang de l’étranger. Les immigrés de la MOI dans la Résistance, Fayard, 1989, p. 180-182
  • Narcisse Falguera, Guerilleros en terre de France, Le Temps des cerises, 2004, pp. 30-33
  • Henri Farreny, Le sang des Espagnols : Mourir à Paris, Espagne au cœur, , 120 p. (ISBN 9782956734109)

Voir aussi

Notes et références

  1. Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 10e, n° 2541, vue 23/31 et Mémoire des hommes
  2. « Lettre ouverte à Emmanuel Macron – Le Petit Journal », sur www.lepetitjournal.net (consulté le )
  3. Daniel Grason, « TEJERO PEREZ Domingo, dit Le chauffeur », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
  4. « Portraits de brigadistes · André Marty et les Brigades internationales · Marty et les brigades internationales », sur chs.huma-num.fr
  5. « Amicale des Anciens Guerilleros espagnols »
  6. Conseil de Paris, « Extrait du registre des délibérations » [jsp], sur Mairie de Paris,

Liens externes

  • Ressource relative aux militairesVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Mémoire des hommes
  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • « Maitron »
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