Gadidae

Gadidae
Description de cette image, également commentée ci-après
De haut en bas : Morue de l'Atlantique (Gadus morhua), merlan (Merlangius merlangus) et lotte (Lota lota)
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Super-classe Osteichthyes
Classe Actinopterygii
Sous-classe Neopterygii
Infra-classe Teleostei
Super-ordre Paracanthopterygii
Ordre Gadiformes

Famille

Gadidae
Rafinesque, 1810

Les Gadidés (Gadidae) sont une famille de poissons marins appartenant à l'ordre des Gadiformes. Cette famille inclut essentiellement des poissons de mer, comme les morues, aiglefins (haddock), merlans et lieus mais aussi des poissons d'eau douce comme la lotte.

Description et caractéristiques

Ce sont des poissons essentiellement d'eaux froides (répartis principalement dans l'hémisphère nord), au corps allongé et surplombé par trois nageoires dorsales bien distinctes, les anales étant au nombre de deux. Les pelviennes sont en avant des pectorales, et aucune de ces nageoires ne porte d'épine dure. Le menton porte des barbilles sensorielles. La plus grande espèce est la morue de l'Atlantique (Gadus morhua), qui peut mesurer jusqu'à 2 m[1].

Plusieurs espèces vivent en bancs qui effectuent des migrations saisonnières ; la plupart des espèces sont démersales voire benthopélagiques[1].

Aquaculture ?

Selon une étude récente[2], en retenant 22 critères d'intérêt pour l'aquaculture pour 20 000 espèces de poissons, la morue et d'autres gadidae apparaissent parmi les espèces potentiellement les plus intéressantes pour l'aquaculture du XXIe siècle (après une période surtout consacrée à la daurade royale et au bar, ce qui pose encore la question de la soutenabilité de la pêche minotière qui alimente l'aquaculture.

Parasitoses

Branchies de gadidé infesté par deux copépodes vermiformes (Lernaeocera branchialis)

Les gadidés comme tous les poissons sont susceptibles d'être parasités, par exemple par Lernaeocera branchialis qui commence sa vie comme un copépode planctonique, avec une larve capable de nage libre recherchant comme premier hôte un poisson plat ou un lompe (Cyclopterus lumpus) sur lequel ils s'accrochent au moyen de deux crochets frontaux. Ils insèrent ensuite un dard filamenteux dans la peau de leur hôte pour se nourrir de son sang. Ils prennent la forme de vers qui se reproduisent sur leur hôte[3],[4].
Le « ver » femelle, avec ses œufs fertilisés trouvera ensuite une morue ou un autre gadidé (églefin Melanogrammus aeglefinus par exemple). Il se fixe sur les branchies de ce nouvel hôte, et se métamorphose en un gros ver au corps sinusoïdal avec une masse de cordons d'œufs enroulés à l'arrière. La partie avant du corps du ver pénètre dans le corps de la morue pour atteindre le système artériel et s'y solidement fixer, jusqu'à libérer sa progéniture en pleine eau[3],[4].

Article détaillé : Interactions durables.

Liste des genres

Le statut de deux familles proches est encore sujet à débat : les Lotidae et Phycidae, auparavant incluses parmi les Gadidae[1].

Selon World Register of Marine Species (3 mars 2016)[5] :

Selon ITIS (juin 2010)[6] :

Voir aussi

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  • Gadidae, sur Wikispecies

Articles connexes

Références taxonomiques

  • (en) Référence WoRMS : Gadidae Rafinesque, 1810 (+ liste genres + liste espèces)
  • (en + fr) Référence FishBase : famille Gadidae (+ traduction) (+ identification visuelle des espèces)
  • (en) Référence Paleobiology Database : Gadidae Rafinesque 1810
  • (fr + en) Référence ITIS : Gadidae Rafinesque, 1810
  • (en) Référence Tree of Life Web Project : Gadidae
  • (en) Référence Animal Diversity Web : Gadidae
  • (en) Référence Catalogue of Life : Gadidae (consulté le )
  • (en) Référence NCBI : Gadidae (taxons inclus)

Notes et références

  1. a b et c FishBase, consulté le 3 mars 2016
  2. Loïc Quéméner, Marc Suquet, David Mero, Jean-Louis Gaignon, Selection method of new candidates for finfish aquaculture: the case of the French Atlantic, the Channel and the North Sea coasts ; Aquatic Living Resources Volume 15, Issue 5, November 2002, Pages 293-302 doi:10.1016/S0990-7440(02)01187-7 (Résumé en angl. et français)
  3. a et b Matthews B (1998) An Introduction to Parasitology Page 73–74. Cambridge University Press. (ISBN 978-0-521-57691-8).
  4. a et b Extraordinary Animals: An Encyclopedia of Curious and Unusual Animals, Greenwood Press,
  5. World Register of Marine Species, consulté le 3 mars 2016
  6. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le juin 2010
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