Genbō

Genbō
Fonction
Sōjō (d)
à partir de
Biographie
Décès
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Kanzeon-jiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
玄昉Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Moine bouddhisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
M. Ato (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maîtres
Gien (d), Zhizhou (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

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Genbō (玄昉?, d. 746), aussi connu sous le nom de Gembō, est un moine bouddhiste et lettré japonais, fonctionnaire de la cour impériale à Nara[1]. Il fut un des moines qui introduisit au Japon l'école Hossō-shū.

Biographie

En 717 ou 718, il accompagne la mission japonaise dans la Chine des Tang (Kentōshi) avec Kibi no Makibi[1] et Abe no Nakamaro. Genbō reste dix-sept ans en Chine avant de retourner au Japon[2]. Là-bas, il étudie les doctrines de la secte bouddhique Faxian Zong, connue au Japon sous le nom de Hossō-shū. Il deviendra un personnage important de cette école.

En 735, il ramène au Japon quelque 5000 textes bouddhiques, ainsi que des objets de culte comme des statues, des peintures ou encore des accessoires pour le culte. De retour dans son pays il fut nommé abbé (sojo) du temple Kōfuku-ji par l'empereur Shōmu[1].

En 740 (an 12 de l'Ère Tenpyō), Genbō fait des avances inappropriées à la femme de Fujiwara no Hirotsugu qui demande alors la révocation du prêtre. Toutefois, Kibi no Makibi et Genbō conspirent avec succès à le discréditer[3]. À la suite de cela, il fut envoyé en 745, à Dazaifu pour superviser les travaux de la construction d'un temps, et il mourut l'année suivante, au temple de Kōfuku-ji[1]. La croyance populaire veut que Genbô ait trouvé la mort, tué par l'esprit vengeur de Hirotsugu[4].

Bibliographie

  • Louis Frédéric, Le Japon, Dictionnaire et civilisation, Paris, Laffont, coll. « Bouquins », 1996, 1419 p. (ISBN 978-2221-06764-2), v. p. 277.
  • (en) Herman Ooms, Imperial Politics and Symbolics in Ancient Japan: the Tenmu dynasty, 650-800. Honolulu, University of Hawaii Press 2009. (ISBN 9780824832353 et 0824832353); OCLC 213495459
  • (en) Richard Ponsonby-Fane, The Imperial House of Japan. Kyoto, Ponsonby Memorial Society, 1959. OCLC 194887
  • Isaac Titsingh, Nihon Odai Ichiran ou Annales des empereurs du Japon, Paris, Royal Asiatic Society, Oriental Translation Fund of Great Britain and Ireland, 1834 OCLC 5850691 [lire en ligne (page consultée le 3 mars 2022)]

Notes et références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Genbō » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c et d (en) Louis Frédéric, « Gembō » in Japan Encyclopedia, p. 235 sur Google Livres, Harvard University Press, 2005
  2. Fogel, Joshua, The Literature of Travel in the Japanese Rediscovery of China, p. 22 sur Google Livres, Stanford University Press, 1996. Extrait : « Comme Genbō, Kibi no Makibi reste en Chine après que les bateaux de l'ambassade sont retournés au Japon, revenant lui-même à la même époque que Genbō dix-sept ans plus tard ».
  3. Richard Ponsonby-Faneichard, The Imperial House of Japan, 1959, p. 57; Citation: « Gembo, après avoir fait des avances irrégulières à la belle épouse de Fujiwarano Hirotsugu, le vice-roi de Dazaifu ».
  4. Titsingh, Isaac, Annales des empereurs du japon, p. 72. sur Google Livres, 1834; Herman Ooms, Imperial Politics and Symbolics in Ancient Japan: the Tenmu Dynasty, 650-800, p. 219. sur Google Livres, 2009

Articles connexes

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