Hélène Gisserot

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Hélène Gisserot

Fonction
Procureur général près la Cour des comptes
4 juin 1993 - 2005
Jean-François Bénard (d)

Biographie
Naissance	11 mai 1936 (88 ans) 13e arrondissement de Paris
Nom de naissance	Hélène Velluz
Nationalité	française
Formation	Institut d'études politiques de Paris
Activités	Haute fonctionnaire, magistrate

Autres informations
Distinctions	Grand officier de la Légion d'honneur‎ (2011) Grand-croix de l'ordre national du Mérite (2014)

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Hélène Gisserot (née en 1936) est une haute fonctionnaire et magistrate française.

Biographie

Origines et formation

Hélène Gisserot naît Velluz^[1] le 11 mai 1936 dans le 13^e arrondissement de Paris^[2].

Elle est licenciée en droit^[1], diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris (section Service public, promotion 1956)^[3] et ancienne élève de l'École nationale d'administration (promotion Alexis-de-Tocqueville, 1960)^[2].

Carrière

Elle fait ses débuts comme auditeur à la Cour des comptes en 1960^[2]. Elle devient ensuite avocat général (1979), premier avocat général, puis procureur général près cette cour (1993), étant la 1^re femme nommée à ce poste^[2].

En parallèle, elle occupe des fonctions relatives au droit des femmes^[2]. De 1974 à 1978, elle préside, sous l'égide de Françoise Giroud, secrétaire d'État chargée de la Condition féminine, le Groupe de travail relatif aux problèmes posés aux couples par les mutations professionnelles dans les secteurs public et privé^[2]. En 1986, elle est nommée par Philippe Séguin à la tête de la délégation à la Condition féminine, une « structure hybride, administrative, mais disposant des outils d'un ministère » qu'elle dirige jusqu'en 1988^[2]. En 1995, elle prépare la participation de la France à la quatrième conférence mondiale sur les femmes, qui se tient à Pékin^[2].

En juin 1996, elle signe le Manifeste pour la parité, qui paraît dans L'Express et exige « autant de femmes que d’hommes dans les partis, à l’Assemblée et au gouvernement »^[4].

« Catholique engagée », elle est membre du conseil d'administration de la Fondation Notre-Dame^[2].

Décoration

Grand officier de la Légion d'honneur elle est élevée à la dignité de Grand officier le 22 avril 2011. Elle a été fait commandeur le 9 octobre 2003^[5].

Références

↑ ^{a et b} « Hélène Gisserot », sur whoswho.fr, 1965.
↑ ^{a b c d e f g h et i} Bard 2017.
↑ « Hélène Gisserot », sur sciences-po.asso.fr.
↑ Yvette Roudy, « Simone Veil ne sera plus là pour aider les femmes », sur lemonde.fr, 1^er juillet 2017.
↑ Décret du 22 avril 2011 portant élévation à la dignité de grand officier

Annexes

Bibliographie

Sabrina Tricaud, « Gisserot Hélène », dans Christine Bard (dir.), Dictionnaire des féministes : France, XVIII^e – XXI^e siècle, Paris, Presses universitaires de France, 2017 (ISBN 978-2-13-078720-4).