Henri Trianon

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Henri Trianon
Portrait photographique d’Henry Trianon par Nadar.
Fonctions
Haut fonctionnaire
Théâtre Favart (en)
avec Nestor Roqueplan
-
Conservateur des bibliothèques
Bibliothèque Sainte-Geneviève
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
9e arrondissement de Paris
Sépulture
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Bibliothécaire, traducteur, librettisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

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Henri Trianon, né le à Paris, où il est mort le , est un critique, librettiste et traducteur français.

Biographie

Collaborateur de nombreux journaux et revues, Trianon s’est fait connaitre comme auteur dramatique, d’abord par une comédie en deux actes et en vers, le Coq de Mycile, comédie en deux actes, en vers, représentée au Théâtre-Français. Il a ensuite fourni des livrets d’opéra ou d’opéra comique à plusieurs musiciens[1]. Il a ainsi donné à l’Opéra-Comique, avec Jules Duprato, Salvator Rosa, dont le sujet est tiré d’un dialogue de Lucien, avec Eugène Gautier le Trésor de Pierrot, au Théâtre-Lyrique avec Jules Cohen les Bleuets, dont le rôle principal a été créé par Christine Nilsson, à l’Opéra enfin, avec Armand Limnander, le Maitre Chanteur, et avec Théodore Labarre Pantagruel, dont la première représentation fut aussi la dernière[2],[1].

Sous-bibliothécaire, puis bibliothécaire, à la bibliothèque Sainte-Geneviève en 1849, il a traduit des œuvres d’Homère et de Platon[1]. Il a, en outre, collaboré à plusieurs journaux et revues[3].

Chevalier de la Légion d’honneur, le [4], ses obsèques ont été célébrées à Notre-Dame-de-Lorette et il est inhumé au cimetière Montmartre[5].

Notes et références

  1. a b et c Henri Heugel, « Nécrologie », Le Ménestrel, Heugel, vol. 62, no 43,‎ , p. 344 (lire en ligne, consulté le ).
  2. Un incident singulier se produisit au sujet de cette pièce, dont la première représentation a eu lieu en présence de l’empereur Napoléon III et de l’impératrice. On s’imagina tout à coup que la censure avait laissé passer sans les voir des allusions politiques perfides et absolument inconvenantes. Des allusions politiques de la part de Trianon et avec un musicien qui était accompagnateur de la chapelle impériale paraissait invraisemblable. Néanmoins il y eut un scandale, une forte semonce fut adressée aux censeurs, et par-dessus tout interdiction de rejouer la pièce.
  3. « Nécrologie », Le Monde artiste, vol. 36, no 43,‎ , p. 687 (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Dossier : LH/2628/48 », sur Base Léonore, (consulté le ).
  5. « Courrier des spectacles », Le Gaulois, no 546,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Liens externes

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