Louis Krebs

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Louis Krebs
Fonction
Maire en France
Lanriec
-
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 58 ans)
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Arthur Constantin KrebsVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Marie Chamming'sVoir et modifier les données sur Wikidata

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Louis Charles Krebs, né le à Paris (4e)[1] et mort le , est un ingénieur, un entrepreneur et un constructeur naval ainsi qu'un résistant français de la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

Louis est le fils de l'inventeur Arthur Krebs qui a participé à l'invention du sous-marin Gymnote en 1888.

À la fin de la Première Guerre mondiale, il crée une concession Panhard à Paris et il y restera dix ans.

En 1931, il achète un chantier de construction navale Le Roy Frères à Concarneau qu'il nomme le Chantier Krebs. On lui doit en 1933 avec le frigoriste Henri Alliot, l'idée et la conception de la chambre froide sur les thoniers[2],[3] ainsi que la création du concept des chalutiers-thoniers, ces « bateaux mixtes » qui pratiquent la pêche au chalut durant l'hiver et la pêche au thon durant l'été[4]. Il sera élu maire de Lanriec (1943-1944[5]).

Au début de la Seconde Guerre mondiale, Louis Krebs est capitaine de réserve. Il est donc rappelé. Pendant quelques mois il commande une compagnie du train. Par la suite, il rentre à Concarneau. Il mourra abattu le [6] par les forces allemandes[7].

Marie Chamming's, sa fille et auteur du livre J'ai choisi la tempête, Prix Vérité 1964, témoigne :

« Il a un rôle très actif dans la résistance dès le début de la guerre en étant en liaison avec Alex, l'agent du réseau Notre-Dame Castille du Colonel Rémy pour les départs clandestins en Angleterre par bateau, allant jusqu'à faire des cachettes dans deux thoniers, et fournissant tous les renseignements qu'il peut obtenir. Et il remplace le Docteur Nicolas à la tête de Libération-Nord à Concarneau, quand celui-ci est fusillé par les Allemands, devenant Monsieur Charles.

Avec le professeur Legendre, il discute inlassablement avec le Capitaine Otto, commandant de la place, pour épargner des vies et éviter des destructions qui auraient pu être catastrophiques; s'occupant sans relâche des populations, en particulier de celles de Lanriec et de Douric-ar-Zin, et restant en liaison avec Quimper.

Il était appelé à jouer un rôle important dans toute la région après la libération, qu'il n'a pas connue, ayant été tué chez lui par une balle de fusil-mitrailleur dirigé sur sa maison, le matin où les Allemands sont partis par mer pour Lorient le 24 août 1944. »

Distinctions

Décoration

Hommage

Une rue de Concarneau porte son nom[8]. Un chalutier, construit sur les plans de Louis Krebs en 1946, a porté son nom.

Bibliographie

  • Albert Krebs, Le Thon: (germon). Sa pêche et son utilisation sur les côtes françaises de l'Atlantique. Préface d'Auguste Dupouy, Jouve ; Société d'éditions géographiques, maritimes et coloniales, , 199 p. Cet ouvrage du fils de Louis Krebs comporte des informations sur les inventions de son père[9].
  • "J'ai choisi la tempête" de Marie Chamming's, éditions France Empire 1964, réédité jusqu'en 1997 - et Bibliothèque Verte.

Voir aussi

Notes et références

  1. Son acte de naissance (n°1270) dans les registres de naissance du 4e arrondissement de Paris pour l'année 1886
  2. Sur le site de Persée. La pêche et la conserve du thon dans la Bretagne de l'Atlantique de C. Robert-Muller.
  3. Sur le site de l'université de Brest. Consulté le 4 octobre 2010.
  4. Sur Google Livres. Les lignes: Pêche professionnelle en mer et pêche de loisir, Gérard Deschamps, édition Ifremer.
  5. « Archives du Finistère », sur archives.finistere.fr/ (consulté le ).
  6. Sur le site Le Télégramme. Consulté le 2 octobre 2010.
  7. Jean-Luc Cochennec, « Les archives de Louis-Pierre Le Maître exposées », Ouest-France, (consulté le ).
  8. Sur Google Maps. Consulté le 2 octobre 2010.
  9. Annales de Bretagne. Université de Rennes. Consulté le 6 octobre 2010

Lien externe

  • Le petit vachic
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