Pieter Franciscus Martenisie
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a1/Andries_Cornelis_Lens_-_The_engraver_Pieter_Franciscus_Martenasie.jpg/260px-Andries_Cornelis_Lens_-_The_engraver_Pieter_Franciscus_Martenasie.jpg)
Naissance | ![]() Anvers ![]() |
---|---|
Décès | ![]() Anvers ![]() |
Nationalité | Pays-Bas autrichiens |
Activités | Graveur, artiste visuel ![]() |
Maître | Jacques-Philippe Le Bas ![]() |
Lieux de travail | Paris (- ![]() |
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Pieter Franciscus Martenisie (1729-1789) est un graveur et enseignant d'origine flamande (Pays-Bas autrichiens), qui exerça sa profession entre Paris, Anvers et Nancy[1].
Biographie
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/99/Martenisie-Oudry-La_Fontaine_-_Ph%C3%A9bus_et_Bor%C3%A9e.jpg/220px-Martenisie-Oudry-La_Fontaine_-_Ph%C3%A9bus_et_Bor%C3%A9e.jpg)
Pieter Franciscus Martenisie — on trouve aussi « Martenasie » ou « Martinasie » — est né le à Anvers (Pays-Bas autrichiens).
Il est formé à la gravure dans l'atelier parisien de Jacques-Philippe Le Bas. On raconte que dans un croquis légendé que fit le maître de six de ses élèves, on remarque, à la suite des mentions Le Mire normand, entre Bachelay avec ses pantouffles et Chenue [sic] le petit bossu, un élève désigné par ce nom Pitre : c'est bien de Martenisie qu'il s'agit ; certaines de ses gravures sont signées « Pitre ».
Il est un temps le collaborateur de Laurent Cars[2].
En 1751, il exécute le frontispice d'après Charles Eisen — qu'il interpréta souvent —, de l'Éloge de la folie d'Érasme, pour l'édition de Meusnier de Querlon ; également les illustrations d'après Gravelot dans l'édition de 1757 des Contes de Boccace ; il participe aussi à la grande édition illustrée des Fables de La Fontaine, celle de 1755-1759, d'après Jean-Baptiste Oudry, et aux côtés de Noël Le Mire.
Il est nommé professeur à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers en 1762, puis directeur de l'établissement[2]. Il est graveur de la cour du duc de Lorraine en 1764[1].
Il meurt le .
On connaît de lui affiches, annonces et vignettes, ainsi que des eaux-fortes d'après Berchem, Boucher, Greuze, Rubens, Wouwerman...
Notes et références
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Roger Portalis et Henri Beraldi, Les graveurs du dix-huitième siècle, vol. 3, Paris, D. Morgand et C. Fatout, (lire en ligne), p. 25.
- (en) « Pieter Franciscus Martenisie », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit
, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
Liens externes
Sur les autres projets Wikimedia :
- Pieter Franciscus Martenisie, sur Wikimedia Commons
- Ressources relatives aux beaux-arts
:
- Belgian Art Links & Tools
- Bénézit
- National Gallery of Art
- RKDartists
- Notices d'autorité
:
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- GND
- Belgique
- Pologne
- Suède
Portail de la gravure et de l'estampe
Portail du XVIIIe siècle