Wilhelmine Moik

Wilhelmine Moik
Fonctions
Députée au Conseil national
-
Membre du Landtag de Vienne
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
VienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
Bad VöslauVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
autrichienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Femme politique, syndicalisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Distinction
Commandeur d'argent de l'ordre du Mérite autrichienVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Wilhelmine Moik, née le et morte le , est une syndicaliste et femme politique autrichienne.

Biographie

Wilhelmine Moik naît dans une famille ouvrière de Vienne en 1894. Elle apprend la couture et devient couturière à domicile, comme sa mère et ses sœurs[1]. À ses dix-huit ans, elle rejoint le syndicat des ouvriers à domicile ainsi que le Parti ouvrier social-démocrate (SDAP, futur SPÖ)[2]. Moik écrit avec Anna Boschek (en) le scénario d’un film muet en noir et blanc sur la condition des femmes ouvrières, Frauenleben - Frauenlos, ein Film vom Leben arbeitender Frauen, sorti en 1931[2].

En 1932, elle est élue au conseil municipal de Vienne, comme représentante du quartier ouvrier d’Ottakring, et au parlement régional[3]. En 1934, le SDAP est interdit après la guerre civile autrichienne et l’établissement de l’austrofascime ; Wilhelmine Moik est donc démise de ces fonctions[1], arrêtée et emprisonnée pendant quelques mois[3]. À sa libération, elle rejoint les organisations socialistes révolutionnaires clandestines, qui soutiennent les personnes en danger et leurs familles en distribuant des biens de première nécessité[1]. Moik est ensuite plusieurs fois arrêtée, d’octobre 1937 à février 1938 puis de juillet 1938 à janvier 1941[1]. Après ces périodes en prison, elle travaille comme sténotypiste jusqu’en 1945[2].

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Moik contribue à la reconstruction de la section féminine de la confédération autrichienne des syndicats[1] ; elle est élue en décembre au Conseil national où elle siège jusqu’en 1962[3]. Elle meurt en 1970 à Bad Vöslau[4].

Distinctions

  • Ordre du Mérite autrichien : Grosses Silbernes Ehrenzeichen

Bibliographie

  • (de) Agnes Broessler, Wilhelmine Moik : ein Leben für die gewerkschaftliche Frauenpolitik : "Es hat sich alles mehr um's Politische gehandelt!", ÖGB-Verlag, (ISBN 978-3-7035-1086-1 et 3-7035-1086-2, OCLC 75252524, lire en ligne)

Notes et références

  1. a b c d et e (de-AT) Marliese Mendel, « Wilhelmine Moik — erste ÖGB-„Frauenobmännin" », sur www.oegb.at, (consulté le )
  2. a b et c (de) « Wilhelmine Moik | Frauen in Bewegung 1848–1938 », sur fraueninbewegung.onb.ac.at, (consulté le )
  3. a b et c « MOIK Wilhelmine - Maitron », sur maitron.fr, (consulté le )
  4. (de) « Wilhelmine Moik, Biografie », sur www.parlament.gv.at (consulté le )

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • LCCN
    • GND
    • WorldCat
  • Ressources relatives à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Assemblée fédérale
    • « Maitron »
  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Deutsche Biographie
  • icône décorative Portail de la politique
  • icône décorative Portail de l'Autriche