Chronologie du hip-hop

Cette chronologie présente, sur une échelle de temps, les dates marquantes dans le domaine du mouvement musical hip-hop, de ses prémices dans les années 1950 à aujourd'hui, et des différents courants qui y sont associés, comme le rap, le breakdance ou le graffiti.

Les années 1950

  • En Jamaïque, les « deejays » inventent le sound system et le « toasting » lors de « street parties » dans les ghettos de Kingston.

1959

  • Sur l'album de jazz New York, N.Y. de George Russell, Jon Hendricks récite des vocaleses qui préfigurent le rap et le slam[1].

Les années 1960

1963

  • I Am the Greatest (en), l'album de spoken word du boxeur Cassius Clay, est identifié comme l'un des premiers exemples de rap et un précurseur du hip hop[2].

1965

  • Apparition des premiers tags réalisés par Cornbread et Cool Earl dans le métro de Philadelphie[3].

1967

  • Formation du groupe de spoken word californien The Watts Prophets.
  • Le deejay jamaïcain Rudy Redwood, du sound-system Supreme Ruler, invente le dub en alternant les versions instrumentale et vocale du titre On the Beach des Paragons[4].

1968

Un graffiti de Phase 2 dans le métro de New York.

1969

Les années 1970

1970

Gil Scott-Heron en 2001.
  • Juin : sortie de The Last Poets (en), premier album du groupe éponyme, qui contient notamment les titres When the Revolution Comes et Niggers Are Scared of Revolution[7].
  • Le poète Gil Scott-Heron sort l'album enregistré en public Small Talk at 125th and Lenox, qui contient la chanson The Revolution Will Not Be Televised, au phrasé précurseur du rap[8].
  • Kool Herc commence à faire le disc jockey dans des « house parties » du Bronx, en s’inspirant des sound systems de la Jamaïque où il a grandi[9]. Il réalise aussi des tags sous le pseudo de « Clyde as Kool »[10].
  • Pete DJ Jones est l'un des premiers DJ's à jouer simultanément deux copies d'un même disque pour d'isoler les breaks percussifs des chansons soul et funk[11].

1971

1972

  •  : Adriano Celentano sort le single Prisencolinensinainciusol, considéré comme le premier disque de rap italien.
  • DJ Hollywood commence à animer les soirées de l'Apollo Theater à Harlem et vend ses mixtapes pour 12 dollars[14].
  • Les membres d'un gang du Bronx, les Ghetto Brothers, sortent l'album Power-Fuerza[15], dans le style de Sly and the Family Stone.
  • Des graffeurs tels que Phase 2, Coco 144 ou Flint 707 se regroupent et créent l'Union of Graffiti Artists. Première exposition d'art consacrée au graffiti à la Razor Gallery de New York, avec des œuvres de Phase 2, Coco, Flint, Mico, Pistol, Bama, Snake et Stitch 1, sélectionnées par le sociologue Hugo Martinez et l'UGA.
DJ Kool Herc mixant dans le Bronx en 2009.

1973

  • Mars : The Graffiti hit parade, un article de Richard Goldstein dans le New York Magazine, évoque le potentiel artistique du graffiti.
  •  : Cindy Campbell organise une fête d'anniversaire, baptisée « Back to School Party »[16], dans une salle des fêtes au 1520 Sedgwick Avenue, à New York dans le quartier du Bronx. Son frère DJ Kool Herc, qui est à la fois disc jockey et M.C., y invente le breakbeat[17],[18]. Son ami Coke La Rock y performe également. Certains pionniers du rap comme Grandmaster Caz sont réputés avoir été présent à cette soirée.
  • Afrika Bambaataa, ancien chef du gang Black Spade, fonde l'Universal Zulu Nation[18].

1974

1975

Grandmaster Flash au Meltdown Festival en 2014.
Afrika Bambaataa en 2009.

1976

  • Grandmaster Flash se produit dans la salle bondée du Audubon Ballroom à Manhattan. Il joue régulièrement dans un club appelé le Black Door ou dans les parcs St-Ann's, Mitchell, Parc 23, Parc 63, avec les deux frères Melle Mel et Kidd Creole, sous le nom de Three MC's, Furious4, puis Furious 5[21].
  •  : Afrika Bambaataa se produit pour la première fois en public au gymnase Bronx River Community Center, accompagné de Mr. Briggs et des membres du Bronx River Project[22].
  • Parution de Kool-Killer ou l’insurrection par les signes, un essai de Jean Baudrillard consacré au graffiti, chez Gallimard.

1977

  • 13 et  : le graffeur Dondi White profite de la grande panne de courant pour inscrire son nom toute la nuit sur les rames du métro new yorkais[23].
  • Grandmaster Flash est engagé comme DJ dans les Tuesday nights du club Disco Fever dans le sud du Bronx.
  • Joseph Simmons, dit « Run », et Darryl Mc Danields, appelé « DMC » (futur Run-DMC), démarrent ensemble sous le nom d’Orange Krush[22].

1978

Étiquette du disque 33 tours Rapper's Delight de The Sugarhill Gang en 1979. Les premiers pressages du single américain ne créditent pas Good Times de Chic.

1979

  •  : Fatback Band, un groupe de funk de Brooklyn, sort le rap King Tim III (Personality Jock) (en) en face B d'un de ses singles[18].
  •  : The Sugarhill Gang sort le single Rapper's Delight, premier titre de rap à obtenir une renommée internationale. La chanson se classe dans le Top 40 américain[24].
  •  : Kurtis Blow sort le single Christmas Rappin'[25].
  • Décembre :
    • Le groupe féminin The Sequence sort le single Funk You Up (en) sur le label Sugar Hill Records[26].
    • Le chanteur latino Joe Bataan sort Rap-O Clap-O, un des premiers succès hip-hop[18],[27].
  • Grandmaster Flash sort les singles We Rap More Mellow sous le nom de The Younger Generation puis Super Rappin' et Flash to the Beat sous le nom de Grandmaster Flash and The Furious Five.
  • Funky Four Plus One sort Rappin' and Rocking the House. C'est le premier groupe de hip-hop dans lequel une femme occupe le rôle de MC[28].
  • Lovebug Starski sort le single Gangster Rock sous le nom de Little Starski[29].

Les années 1980

Kurtis Blow en 2015.

1980

1981

Fab 5 Freddy au festival du film de Tribeca en 2010.
  •  : Blondie sort le single Rapture, qui contient un rap dans lequel sont nommés Grandmaster Flash et le grapheur Fab Five Freddy. La chanson est no 1 aux États-Unis[33].
  • Avril : Fab 5 Freddy organise l'exposition Au-delà des mots : Œuvres ancrées dans, tirées et inspirées par le Graffiti au Mudd Club[34].
  •  : The Clash sort le single The Magnificent Seven, issu de l'album Sandinista!, qui contient des paroles scandées à la manière du rap[35].
  •  : Kurtis Blow sort son deuxième album Deuce.
  • Août : ouverture de la Fun Gallery dans l'East Village[36].
  • Novembre : Kool Lady Blue organise les soirées hebdomadaires Wheels of Steel au Negril, un petit club reggae. Elle y programme Afrika Bambaataa, Jazzy Jay, Rammellzee, Rock Steady Crew et Fab Five Freddy[37].
  •  : le groupe Funky 4 + 1 sort le single That's The Joint[28].
  • The Sugarhill Gang sort l'album 8th Wonder (en).
  • Afrika Bambaataa sort les singles Zulu Nation Throwdown et Jazzy Sensation.
  • Grandmaster Flash sort le maxi 45 tours The Adventures of Grandmaster Flash on the Wheels of Steel (en) dans lequel il sample la voix de Debbie Harry[18].
  • Lovebug Starski and the Harlem World Crew sortent le single Positive Life[29].
  • Bon-Rock & The Rythem Rebellion sortent Searching Rap.
  • Le single Square Biz (en) de Teena Marie, no 3 dans les charts R&B, comporte une section rappée[38].
  • En France, Sidney et Lionel D animent l'émission Rapper Dapper Snapper sur Radio 7.
  • Chagrin d'amour sort Chacun fait (c'qui lui plaît) considérée comme la première chanson rap en français[39].

1982

1983

Too $hort à San Francisco en 2008.

Albums

Singles

Run–DMC à New York vers 1985.
  • Mars : Run–DMC sort son premier single, It's Like That (en). Le titre en face B, Sucker M.C.'s (en) est considéré comme le premier rap hardcore de l'histoire[47].
  • Juin : Hashim (en) sort le single Al-Naafiysh (The Soul).
  • Juillet :
  • Octobre : Grandmaster & Melle Mel sortent White Lines (Don't Don't Do It)[49].
  • Décembre : Break Machine sort le single Street Dance, classé no 1 en France, Espagne, Norvège et Suède[50], 3e au Royaume-Uni[51] et 6e aux États-Unis dans les charts Dance/Disco.
  • Rock Steady Crew sort le single (Hey You) The Rock Steady Crew (en).
  • Juice Crew et Dimples D. (en) sortent le single Sucker DJ's (I Will Survive) (en).
  • Ice-T sort les singles The Coldest Rap et Body Rock.
  • Beastie Boys sort Cooky Puss (en).

1984

Albums

  •  : premier album homonyme de Run–DMC sur le label Def Jam. Le guitariste Eddie Martinez (en), joue en live sur le titre Rock Box[22].
  •  : le groupe Fat Boys sort son premier album homonyme.
  • juin : Le DJ et rappeur Dee Nasty sort le premier disque de rap français, Paname City Rappin', pressé à 1 000 exemplaires, autoproduit sur son label Funkzilla Records[41].
  •  : Whodini sort son 2e album Escape.
  • Après la rupture avec Grandmaster Flash, Melle Mel, Scorpio et Cowboy sortent l'album Grandmaster Melle Mel and the Furious Five (en).
  • The Sugarhill Gang sort son 4e album Livin' in the Fast Lane (en).
  • Kurtis Blow sort l'album Ego Trip.
  • Newcleus sort son premier album Jam on Revenge (en).
  • Rock Steady Crew sort l'album Ready for Battle.

Singles

1985

  •  : Run–DMC sort son deuxième album King of Rock.
  •  : sortie du film Rappin' (en), la suite de Breakin' 2, réalisé par Joel Silberg.
  •  : Schoolly D sort son premier album homonyme, l'un des premiers disques de gangsta rap[46].
  •  : Grandmaster Flash sort l'album They Said It Couldn't Be Done (en).
  •  : Too $hort sort son second EP Players (en).
  •  : Fat Boys sort l'album The Fat Boys Are Back (en).
  •  : sortie du film Krush Groove (en) de Michael Schultz, qui raconte les débuts du label Def Jam.
  •  : LL Cool J sort son premier album Radio.
  • World Class Wreckin' Cru sort son premier album World Class (en), produit par Dr. Dre.
  • 2 Live Crew sort le single What I Like.
  • Salt-N-Pepa sort le single The Show Stoppa (Is Stupid Fresh).
  • Formation du groupe de rap français Assassin par Rockin' Squat et Solo[54].

1986

  •  : premier concert de Lively Crew, groupe précurseur d'IAM, à la MJC Corderie à Marseille[55].
  • Novembre : Akhenaton et Kheops forment un nouveau groupe : B-Boy Stance.

Albums

Singles

1987

Albums

Singles

1988

Albums

Singles

1989

Albums

Singles

Les années 1990

1990

Albums

Singles

1991

Albums

Singles

1992

Albums

Singles

1993

Albums

Singles

1994

Albums

Singles

1995

Albums

Singles

1996

Albums

Singles

Décès

Notes et références

  1. « Jon Hendricks (1921-2017) », sur citizenjazz.com, (consulté le )
  2. (en) Mosi Reeves, « Muhammad Ali: World’s Greatest Boxer Was Also Hip-Hop Pioneer », Rolling Stone, sur rollingstone.com, (consulté le )
  3. a et b Chang 2006, p. 100.
  4. Chang 2006, p. 46.
  5. (en) « Did Pigmeat Release First Hip-Hop Song? », sur xxlmag.com, (consulté le )
  6. Chang 2006, p. 103.
  7. Rabaka 2013, p. 60.
  8. (en) « The Revolution Will Not Be Televised », sur AllMusic
  9. Chang 2006, p. 93.
  10. Chang 2006, p. 102.
  11. (en) Frank Broughton et Bill Brewster, « “That Special Beat:” An Interview with One of Hip-Hop’s Founders, Pete DJ Jones », sur daily.redbullmusicacademy.com, (consulté le ).
  12. (en-US) « Taki 183' », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  13. a b et c (en) Anthony J. Fonseca, et Melissa Ursula Dawn Goldsmith, Listen to Hip Hop : Exploring a Musical Genre, ABC-CLIO, (ISBN 9781440874888, lire en ligne).
  14. Hip Hop Stories, « DJ Hollywood », sur hiphopstories.fr, (consulté le )
  15. Chang 2006, p. 90.
  16. (en-GB) Angus Batey, « DJ Kool Herc DJs his first block party (his sister's birthday) at 1520 Sedgwick Avenue, Bronx, New York », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  17. « Google fête le DJ qui a inventé le hip-hop avec un doodle interactif », sur www.20minutes.fr (consulté le )
  18. a b c d e et f Encyclopédie Universalis, « Rap : les origines du hip-hop », sur universalis.fr (consulté le )
  19. Steve Gadet, La culture hip-hop dans tous ses états, L'Harmattan, (ISBN 9782296129313, lire en ligne), p. 27
  20. a et b Chang 2006, p. 206.
  21. Chang 2006, p. 148.
  22. a b c d e et f David Dufresne, « Yo ! Révolution Rap », sur davduf.net, (consulté le )
  23. a et b Chang 2006, p. 229.
  24. (en) Eric Reese, « “Rapper's Delight”-- Sugarhill Gang (1979) », Bibliothèque du Congrès,‎ (lire en ligne [PDF])
  25. a b c et d Encyclopédie Universalis, « Rap : le premier âge d’or du rap », sur universalis.fr (consulté le )
  26. a et b (en) Jay Quan, « Funk You Up: the Story of The Sequence », sur rockthebells.com (consulté le ).
  27. (en) « Joe Bataan - Rap-O Clap-O », sur 45cat.com (consulté le )
  28. a et b (en) Jay Quan, « The Joint: the Story of Funky Four Plus One », sur rockthebells.com (consulté le ).
  29. a et b (en) « Hip-Hop Pioneer Lovebug Starski Passes Away Unexpectably At 57 », sur classichiphopmagazine.com, (consulté le ).
  30. Chang 2006, p. 184.
  31. « DJ Grandmaster Flash en concert à Lyon », sur jazzradio.fr, (consulté le )
  32. Chang 2006, p. 209.
  33. Martin Cadoret, « Ce que le hip-hop doit à Blondie », Le Point,‎ (lire en ligne).
  34. Chang 2006, p. 193.
  35. (en) Antonino D’Ambrosio, « 'Let Fury Have the Hour': The Passionate Politics of Joe Strummer », Monthly Review, New York, Monthly Review Foundation, vol. 55, no 2,‎ (ISSN 0027-0520, OCLC 1758661, lire en ligne, consulté le ).
  36. Chang 2006, p. 230.
  37. Chang 2006, p. 215-216.
  38. a et b Nicolas Rogès, Move On Up : La soul en 100 disques essentiels, Le Mot et le Reste, (ISBN 9782360545919, lire en ligne)
  39. « "Chacun fait c’qui lui plait ..." : retour sur le titre culte du groupe Chagrin d'amour », sur Franceinfo, (consulté le )
  40. Chang 2006, p. 220-222.
  41. a b c et d Piolet 2017.
  42. (en) « Man Parrish - Hip Hop, Be Bop (Don't Stop) », sur 45cat.com (consulté le )
  43. (en) Steve Huey, « Whodini Biography », sur AllMusic (consulté le ).
  44. Nicolas George, « NTM », (consulté le ).
  45. Chang 2006, p. 210.
  46. a et b Rabaka 2013, p. 267.
  47. Rabaka 2013, p. 87.
  48. (en) « Newcleus - Jam On Revenge (The Wikki-Wikki Song) / Jam On Revenge (The Wikki-Wikki Rap) », sur 45worlds.com (consulté le )
  49. (en) « Grandmaster And Melle Mel - White Lines (Don't Don't Do It) », sur 45cat.com (consulté le )
  50. (en) « Break Machine - Street Dance », sur swedishcharts.com (consulté le ).
  51. (en) « Break Machine », sur Chart Stats (consulté le ).
  52. (en) « L. L. Cool J – I Need A Beat (1984, Vinyl) », sur discogs.com (consulté le )
  53. (en) « Beastie Boys – Rock Hard (1984, Vinyl) », sur discogs.com (consulté le )
  54. « Assassin et son histoire, vu par Solo », sur downwiththis.fr (consulté le ).
  55. Julien Valnet (préf. Olivier Cachin, ill. Jean Pierre Maero), M.A.R.S. Histoires et légendes du hip-hop marseillais, Éditions Wildproject, (ISBN 978-2-918490-25-8, OCLC 1067249408, BNF 43681450), p. 35Voir et modifier les données sur Wikidata
  56. (en) LL Cool J Bigger and Deffer Awards, Allmusic (consulté le 4 février 2014).
  57. (en) « LL Cool J Bigger and Deffer », RIAA (consulté le ).
  58. « Diamond Awards », RIAA (consulté le )
  59. « Rapattitude, le rap français : émission en (ré)écoute sur France Inter (POP, ETC. , Valli) », sur France Inter, .
  60. (en) « LL Cool J Mama Said Knock You Out », RIAA (consulté le ).
  61. Les ventes et les certifications de Benny B, sur infodisc.fr. (Consulté le )
  62. N.C., « Le Rap rapporte de l'or », Le Soir,‎ .
  63. (en) « NWA Niggaz4life Awards », Allmusic (consulté le )
  64. (en) « NWA Niggaz4life », RIAA (consulté le ).
  65. (en) « Ice Cube The Predator Awards », Allmusic (consulté le )
  66. (en) « Ice Cube The Predator », RIAA (consulté le )
  67. (en) « Original Soundtrack Judgment Night Review », AllMusic (consulté le ).
  68. (en) Jon Pareles, "Eazy-E, 31, Performer Who Put Gangster Rap on the Charts", The New York Times, 28 mars 1995.
  69. Neil Strauss, « New Faces in Grammy Nominations », The New York Times Company,‎ (lire en ligne, consulté le )
  70. (en) Jesal Padania, « Eminem : Infinite », Rap Reviews,‎
  71. Insee, « Extrait de l'acte de décès d'Olivier Sylvestre Sanvi Kponton », sur MatchID.
  72. (en) Cathy Scott, « Shakur shooting witness found dead in N.J. », Las Vegas Sun (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • Jeff Chang (trad. de l'anglais par Héloïse Hesquié, préf. DJ Kool Herc), Can't stop won't stop : Une histoire de la génération hip-hop [« Can't stop won't stop: A History of the Hip-Hop Generation »], Editions Allia, , 665 p. (ISBN 9782844852298, lire en ligne).
  • (en) Chuck D, This Day in Rap and Hip-Hop History, Octopus, , 400 p. (ISBN 9781788400060, lire en ligne)
  • Vincent Piolet (préf. Dee Nasty, postface Solo), Regarde ta jeunesse dans les yeux. Naissance du hip-hop français 1980-1990, Marseille, Le mot et le reste, (1re éd. 2015), 362 p. (ISBN 978-2-36054-290-1)
  • (en) Reiland Rabaka, The Hip Hop Movement : From R&B and the Civil Rights Movement to Rap and the Hip Hop Generation, Lexington Books, , 414 p. (ISBN 9780739181171, lire en ligne)

Articles connexes

v · m
Histoire
Culture
Disciplines
Danse hip-hop
DJing
Graffiti
Autres
Sous-genres musicaux
Généraux
Hardcore
Trap
Fusions musicales
Générales
Rap metal
Genres régionaux
Scènes par pays
Afrique
Amérique
Asie
Europe
Moyen-Orient
Océanie
  • icône décorative Portail du hip-hop