Michael Freyder
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Michael Freyder[1] est un orfèvre actif à Strasbourg au début du XVIIe siècle.
Biographie
Michael Freyder est reçu maître en 1606[2].
En 1626, les archives paroissiales attestent qu'un couple fait baptiser à l'église protestante Saint-Pierre-le-Jeune de Strasbourg un enfant dont l'orfèvre Michael Freyder est l'un des parrains[3].
Alors que Michael Freyder est parfois surnommé « l'Ancien », un autre orfèvre strasbourgeois, Georg Freyder, reçu maître en 1643, probablement son fils[2], est appelé « le Jeune ». Cependant les deux hommes ne portent pas le même prénom.
Œuvre
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8e/Michel_Freyder-Gobelet_dit_Sturzbecher_%281%29.jpg/220px-Michel_Freyder-Gobelet_dit_Sturzbecher_%281%29.jpg)
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/f/f6/Michel_Freyder-Gobelet_dit_Sturzbecher_%282%29.jpg/220px-Michel_Freyder-Gobelet_dit_Sturzbecher_%282%29.jpg)
- Le musée de l'Œuvre Notre-Dame de Strasbourg détient un gobelet sphérique dit « Sturzbecher (de) » (il s'agit, en général, d'un récipient sans pied dont la forme ne permet pas de le poser lorsqu'il est rempli).
- Ici la base forme une calotte dont le flanc est recouvert d'un quadrillage losangé en pointillé[2].
- Une inscription en allemand et caractères latins est gravée sous le col[2] :
« TRINCK MICH AUS
UND WIRFF MICH NIDER
STEH ICH AUFF
SO FULL MICH WIEDERR »
- En argent partiellement doré, cette pièce, antérieure à 1616, porte le poinçon du maître et celui aux armes de la Ville sous fleur de lys[2].
- Le musée des Arts décoratifs de Paris possède une coupe sur pied circulaire repoussé de motifs d'amandes horizontales matées, surmontées de godrons.
- Comme le gobelet, elle est en argent partiellement doré et porte poinçon du maître et poinçon de la Ville.
- En 1936 cet objet a été présenté lors de l'exposition Orfèvrerie française civile de province du XVIe au XVIIIe siècle, au pavillon de Marsan à Paris[4].
- Le Badisches Landesmuseum de Karlsruhe conserve un nautile monté en argent doré et corail dont la date est estimée vers 1620[5].
Notes et références
- ↑ ou Michel Freyder, également appelé Michael Freyder l'Ancien, Michael Freyder d. Ältere, Michael Freyder der Elter
- ↑ a b c d et e Hans Haug, L'orfèvrerie de Strasbourg dans les collections publiques françaises (tome 22 de l'Inventaire des Collections publiques françaises), Éditions des Musées nationaux, Palais du Louvre, , 225 p. (ISBN 9782711800742, lire en ligne)
- ↑ « 28, rue des Bonnes-Gens », Maisons de Strasbourg. Étude historique sur les maisons de Strasbourg entre le XVIe et le XXe siècle [1]
- ↑ L'orfèvrerie française civile de province du XVIe au XVIIIe siècle, Paris, Musée des arts décoratifs, 1936, 143 p. (catalogue d'exposition)
- ↑ Alexis Kugel, Philippe Bastian et Pauline Loeb-Obrenan, Vermeilleux ! L'argent doré de Strasbourg : XVIe au XXe siècle, Saint-Rémy-en-l'Eau, Monelle Hayot, , 352 p. (ISBN 978-2903824914), p. 44
Annexes
Bibliographie
- Cécile Dupeux et Barbara Gatineau, D'argent, de nacre et d'os - Objets d'arts et de curiosité, Musées de Strasbourg, 2015, encart central, n.p. (ISBN 978-2351251324)
- Hans Haug, L'orfèvrerie de Strasbourg dans les collections publiques françaises (tome 22 de l'Inventaire des Collections publiques françaises), Éditions des Musées nationaux, Palais du Louvre, , 225 p. (ISBN 9782711800742, lire en ligne)
- (de) Hans Meyer, Die Strassburger Goldschmiedezunft von ihrem Entstehen bis 1681. Urkunden und Dartstellung, Leipzig, Duncker & Humblot, 1881, 224 p., [lire en ligne]
Articles connexes
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